231) tectonique des plaques
ce titre c'est beau comme un roman d'amélie nothomb.
j'peux pas vous dire comme j'ai les jetons. comme les choses se compliquent quand on grandit. comme les choses se compliquent quand deux personnes grandissent pas au même rythme. comme les apparences peuvent me foutre les jetons aussi. y a-t-il vraiment des gens pour qui tout est simple ? ou bien ceux-là sont juste ceux qui font le mieux semblant ?
j'ai même pas hâte que tout ça se termine, d'ailleurs. rien me dit que les choses seront plus simples après. quelque part j'ai juste un truc qui ressemble à de la nostalgie par rapport à un certain été où on avait encore tous des vacances, du temps devant nous, des choses en commun, où on ne s'emmurait pas dans des silences sortis de nulle part, et où on jouait au scrabble en fumant des clopes à la lumière des bougies après une journée de piscine.
ça me fait mal au coeur de penser que toutes ces choses vont devenir des souvenirs qu'on mettra dans des boîtes dont on oubliera la place avant d'oublier l'existence.
ouais, j'suis pas d'humeur gayou gayou aujourd'hui. mettez ça sur le compte de mon partiel de gestion fi demain, de vendredi qui pour l'instant a encore l'air trop loin et de ma commande aux trois suisses qui n'arrive pas.
blondie, check your mailbox. non pas celle-là, la vraie, celle dans l'escalier déglingué qui sent l'humidité.