145) way out
Booon. Je me drogue au Yeah yeah yeahs en intraveineuse tout en trouvant leur nom franchement ridicule, il fait quinze degrés en plein janvier, c'est sans doute inquiétant mais pas franchement désagréable au demeurant, si ce n'est que j'avais décidé de passer un hiver au chaud et que finalement je pourrais sortir en t-shirt. Mauvais concours de circonstances, hein.
Je m'inscrirais bien sur le site des SuicideGirls, soit dit en passant. J'ai regardé la preview hier, tout m'a pas plu mais... mais. J'ai reçu des cache-oreilles par la Poste, qui me serviront à rien tellement il fait chaud.
J'ai revu (vraiment vu, rien de plus) un type qui était en primaire avec moi. Dans mes années cons, j'ai même du fumer un ou deux joints avec lui. Le fait de le voir, ça m'a évoqué d'abord un
"oh putain quand même c'est dingue, même parcours scolaire et bonjour la palette des possibles à la sortie,"
puis finalement, on s'est juste reconnu et ignoré.
Sinon, je commence à étudier Proust. Vous ne m'enviez probablement pas et c'est tant mieux pour vous mais moi, ça m'éclate. D'ailleurs dès que j'ai du temps tranquille je lis la Recherche en entier. Oui monsieur.
Ah, et comme y a que les cons qui changent pas d'avis (et il est probable que cette aimable maxime a été inventée par des cons butés, t'imagines tout de suite le genre de gros mâle dopé à la testostérone imbu de lui-même jusqu'à l'overdose et champion de mauvaise foi qui, un soir, raide pété avec tous ses clones de potes, a un éclair de génie et se met à gueuler un truc type "Hé les mecs j'ai une idée de baisé pour qu'on puisse changer d'avis en faisant style ouais moi nan je me trompe jamais", et hop ! fiat lux et naquit le dicton, dans l'euphorie et l'alcool. Ceci étant dit, je reviens à mes moutons), voilà l'adresse du blog que j'avais créé et dont j'avais parlé plus tôt qui dit des trucs sérieux et plus ou moins intellos :
http://pasunjour.canalblog.com